Édition 3 : J’ai failli arrêter le podcast …
Ce titre est assez brutal, (mais je vous explique TOUT) …
Helloooo c’est Aude,
Comment allez-vous ?
Moi j’ai perdu le goût ces derniers temps, je veux dire … celui de la vie ! 😅
Je suis à deux doigts de m’acheter un calendrier de l’avant pour rendre chaque jour un peu plus savoureux.
Vous aussi ? 😄
Ce qui me met du baume au cœur, c’est de pouvoir vous écrire, et me faire une petite place dans votre boîte mail, entre 10 newsletters pour le Black Friday !
Sans plus attendre, je vous partage ce qui m’a remuée, et les leçons que j’en ai tirées pour la suite !
Au programme 🤓 :
SECTION 1 : Une histoire de réussite…ou d’échec ? 😩 → j’attends vos pronostics sur l’issue finale.
SECTION 2 : Soit je gagne, soit j’apprends ! 💪 → une introspection profonde pour 5 leçons partagées.
SECTION 3 : Une histoire de tomate 🍅 → un parcours riche et juteux, à déguster avec délectation.
Ah et j’oubliais, à la fin de chaque newsletter, je vous réserve un SONDAGE.
Votre avis compte, cela me permet de savoir si je continue dans cette direction (ou pas).
Allez, maintenant que le décor est planté 🏝️, on peut démarrer !
SECTION 1 : Une histoire de réussite…ou d’échec 😩
Au moment où j’écris ces mots, je suis incapable de vous dire si je m’apprête à vous raconter une histoire de réussite … ou d’échec (on déterminera ensemble l’issue finale).
En général, quand une personne parle d’échec, en fait, elle parle de réussite. Comment est-elle parvenue à transformer cet échec en opportunité…? Comment a-t’elle réussi à rebondir…? Comment a-t’elle galéré avant de connaître le succès ?
Le véritable échec, ce serait vous dire : “j’ai raté, j’ai baissé les bras.” POINT FINAL. D’ailleurs, cette vidéo l’explique bien.
Ces derniers jours, je me suis retrouvée à un carrefour décisif :
Soit j’abandonne, soit je persévère.
La question qui hantait mon esprit : “À quel moment dans un projet, faut-il se rendre à l’évidence et jeter l’éponge ?”
Comment distinguer la résilience de l’acharnement ?
Dans l’Édition précédente, je vous avais quitté en vous disant “je vous raconterai mon plus grand flop”. Depuis je n’ai pas vécu UN mais une série de flops.
On parle de série noire. Une suite d’événements malheureux, qui m’a amenée à tout remettre en question.
J’ai compté, depuis le mois d’octobre, j’en suis à 5 échecs. (et là, je ne parle que du podcast ! Je vous épargne mes échecs amoureux 😅)
Alors oui, à chaque fois, je me ramasse avec le sourire. Je fais bonne figure face à mes invités (du style “oui la vie est belle”, tout va bien mal).
Je prétends que c’est la première fois que ça arrive. Mais en réalité, non.
Ne me demandez pas pourquoi, je n’ai pas d’explication. Et au bout d’un moment, ça devient pesant (sortez les 🎻).
J’en viens à me dire : “Si ce n’est pas fluide, c’est qu’il y a un manque d’alignement.” ou “L’univers est contre moi !” (la personne qui a une poupée vaudou à mon effigie peut-elle se désigner svp ? 😆)
Je pourrais vous raconter comment, après avoir passé 1h à résoudre les soucis techniques de mon invité,
Et bien … des tracteurs ont défilé en bas de chez lui et klaxonné, à tue-tête, la chanson Baby Shark...pendant des heures.
Vous avez du mal à y croire ? La preuve en vidéo 👇
Le truc totalement improbable probable.
Ou, comment après avoir passé 3h avec un autre invité, ma carte SD a décidé de rendre l’âme à la toute fin de l’interview … (RIP, c’était la 🍒 sur le 🍰)
Mais je crois que ce qui m’a le plus atteinte, c’est cette histoire.
Cela faisait des mois que je convoitais une personne pour la recevoir à mon micro.
Galvanisée par les propos de Jean-Marc Jancovici, Panayostis Pascot, Victoria Guillomon, Pauline Grisoni et j’en passe, je me suis dit : “Je vais les écouter et ne rien lâcher. Vaincre ma timidité. Sortir de ma zone de confort. Et montrer à mon invité que je le veux vraiment dans mon podcast 👊”
Mais attendez, je l’ai fait intelligemment. Faut croire que non, Aude 🤦🏻♀️.
Spoiler Alert:
Le plan a échoué.
Pourtant, l’histoire avait bien commencé. La communication était plutôt fluide entre nous : J’envoyais des messages. Il ne me répondait pas. (OK. Qui a dit que la communication se faisait dans les deux sens ? Quoi que vous en pensiez, ça demande un certain talent de parler dans le vide !)
Je partageais son travail en story. Il likait et repartageait. Et dans la foulée, j’en profitais pour relancer mon invit’. (Faut bien battre le fer tant qu’il est encore chaud 🔥)
Quoi de plus sain comme début de relation sur les réseaux ? (J’espère que vous appréciez le second degré.)
Bref, ça a duré des mois comme ça.
Jusqu’au jour où…je reçois ENFIN (alléluia) une réponse de sa part !
Là, mon cœur s’emballe ! (Comme quand j’ai un match sur Tinder)
Je clique sur la notif’ et … (vous n’êtes pas prêt.e.s) :
Puis il m’a q.u.é.e.b.l.o.
Si vous vous êtes déjà fait.e larguer, vous ressentez la même chose :
L-E R-E-J-E-T
(le pire sentiment pour un être humain, dit-on.)
J’avais mis tellement de cœur et d’énergie dans cette “relation”, unidirectionnelle certes, que ça m’a mise à terre ! UPPERCUT.
On dit que ce qui définit un échec ou une réussite, c’est sa façon de réagir à ce qu’il nous arrive.
Mais vous savez quoi ? Je ne suis plus à un coup près. Alors j’ai décidé de m’acharner persévérer un peu plus.
On verra bien là où ça nous mènera. Vers la réussite ou un échec cuisant.
PS : Si vous vous demandiez pourquoi 99% des podcasteur.se.s ne passent pas la barre des 21 épisodes, vous avez désormais une partie de la réponse. 😅
Bon rassurez-vous, ce cap a déjà été franchi 🚀 (ouf sauvé).
Merci, c’est grâce à vous et votre soutien ! (cœur sur vous 🫶)
SECTION 2 : Soit je gagne, soit j’apprends 💪
Après ces moments de down, j’ai décidé de me relever et de vous présenter comment j’ai transformé ces obstacles en leçons.
Je vous les partage tant que la patate est encore chaude 👇 :
→ 1ère leçon : Sortir de sa zone de confort, c’est bien. Aller contre-nature, c’est comme brasser de l’air.
Avec du recul, j’aurais dû aborder mon invité autrement.
On en revient aux bases :
S’-É-C-O-U-T-E-R
À trop vouloir en faire, et suivre les conseils des autres (qui n’en restent pas moins bienveillants), on finit par se perdre et agir d’une façon qui ne nous correspond plus.
Mais cet épisode a au moins eu le mérite de me rappeler que mon taux de réussite était bien plus élevé quand je faisais les choses à MA MANIÈRE.
Comme envoyer une carte postale au fondateur de Simplon, une start-up à impact, pour l’inviter à assister à une de mes conférences.
Cette façon de faire était alignée avec qui j'étais et les valeurs que je voulais véhiculer.
Et ça a marché ! Pour la petite histoire, c’est comme ça que j’ai signé mon premier client avec ma marque “Le Mode Avion”. 😉
Tout l’enjeu, c’est de parvenir à faire mouche, tout en restant soi-même !
Défi accepté 💪
→ 2ème leçon : Calmer ses ardeurs, car ça peut faire peur ! (Oui oui on se calme la groupie)
Excitée et impatiente à l'idée de recevoir cette personne, j’ai oublié une règle
essentielle : Apprendre à contenir son admiration.
La semaine dernière, je discutais avec une écrivaine, qui a eu son moment de gloire médiatique. Elle m’a fait part de son resssenti : “Quand je reçois des messages qui transpirent l’admiration, ça me fait flipper !”
En l’écoutant, je me suis souvenue de ce que je vous avais partagé dans cet épisode.
Mettre une personne sur un piédestal n’est jamais bon.
Ça crée une relation déséquilibrée.
Et là, toute connexion entre vous est impossible.
Pour créer une relation d’égal à égal, voici mes bonnes résolutions👇 :
Remercier la personne convoitée pour son travail inspirant et ne pas tomber dans l’admiration (c’est décidé, la groupie fait ses adieux !).
Lui montrer en quoi c’est un honneur pour elle d'être invitée à mon micro (bah ouais, Les Pépettes, ça pète non ?)
Rester digne, savoir poser mes limites et éviter de déplacer des montagnes pour mon invité (j’suis pas venue ici pour souffrir, OK ?! 😉 Par ici la réf’.)
→ 3ème leçon : Jouer le jeu du sans enjeu
Mes deux plus grosses sources de stress avant une interview :
Les problèmes techniques
La peur de ne pas être à la hauteur face à un.e invité.e
que j’admirequi m’inspire
Si vous aussi, vous êtes sujet au stress, vous avez sûrement déjà songé à prendre des plantes relaxantes pour vous détendre...devant un enjeu important.
L’idée est tentante mais j’ai peur de griller mes neurones avant un enregistrement. 🎙️
L’avantage d’enchaîner les m***** dernièrement, c’est que ça m’a permis de changer d’état d’esprit et d’arriver désormais à une interview, en étant préparée à l’imprévu (même à un défilé de tracteurs 👆).
J’accepte de ne pas pouvoir tout contrôler.
J’apprends à me connecter à la gratitude et au plaisir que je ressens pour dépasser mon appréhension face à une personne qui m’impressionne.
J’accepte de poser des questions qui tombent à côté, de faire des bourdes, de bégayer.
Embrasser l’imperfection, c’est le début de la libération ! 👊
→ 4ème leçon : Ne pas tout remettre en question après un échec (on range les mouchoirs).
⚠️ FLASH INFO ⚠️
Alors que je suis en pleine rédaction de cette newsletter, regardez ce que j’ai reçu dans ma boîte mail :
(La magie a opéré !)
Est-ce que vous me croyez si je vous dis que ma première invit’ date du 10 août 2022 ???
6 relances (0 réponse - le mistral a soufflé bien fort).
Et 1 an et demi plus tard, ce message apparaît comme par enchantement ! ✨
Comme quoi, la frontière est mince entre persévérance et harcèlement. (c’est du second degré hein ! 😉)
Conclusion : SEMER chaque jour, pour pouvoir un jour, 1 an et demi plus tard, RÉCOLTER ! (eh oui, les graines ont bien germé 🍀)
→ 5ème (et dernière) leçon : De la contrainte naît la créativité !
S’il y a bien une chose que j’ai comprise, c’est que ce sont dans les difficultés, que jaillit la créativité !
0 problème → que des solutions :
3h d’enregistrement au lieu d’1h30 → Je teste un nouveau format en 3 parties ! (👋 Nicolas si tu passes par là)
Des rushs perdus → Faisons un épisode où j’analyse, en voix off, les propos de mon invité (Cet éclair de génie, c’est Anne-Claire Lecat qui l’a eu dans cet épisode).
La fin de l’interview est coupée → T’inquiète, on va faire une pirouette pour conclure autrement ! (Big up à mon ingé son, Alice, qui garde son calme en toutes circonstances).
Une partie des réponses de mon invité n’a pas été enregistrée → Bon là, je suis en plein dans cette panade. Pour l’instant, je mets la tête dans le sable. Mais dès que je serai prête à y faire face, je vous tiendrai informés ! (NO JOKE).
Un jour, on m’appellera la MacGyver du Podcast ! 🛠️
Le plus surprenant dans tout ça, c’est que le résultat final est souvent bien meilleur, après avoir connu ces tracas !
Donc je me raccroche à cet espoir pour continuer d’avancer…avec le sourire ! 😉
SECTION 3 : Une histoire de tomate 🍅
Lundi 7 août, Bidart, 10h30.
À peine arrivée, mon invitée, Victoria Guillomon, me tend une tomate.
Pas n’importe laquelle. Celle du potager de son amie.
Cette tomate, elle est colorée et pleine de saveur. Tout comme le parcours de mon invitée.
Pendant 90 minutes, Victoria nous raconte comment elle danse avec la vie.
Comment elle se joue de l’incertitude et comment elle embrasse la surprise.
Une chose est sûre : elle n’a pas perdu son âme d’enfant. Sa capacité d’émerveillement et son insouciance.
Parce que oui, il faut une certaine dose d’insouciance pour rejoindre l’Inde sans avion.
Je me laisse porter par ses mots, comme elle se laisse porter par la vie.
Non pas de manière passive, mais en suivant ses envies et son intuition.
C’est ce qui l’a amenée à réaliser plus de 150 interviews pour son podcast Nouvel Œil, à donner des conférences et des concerts partout en France, à écrire deux livres, et à tourner, en ce moment même, un film documentaire.
A travers ses récits, Victoria nous invite à cultiver notre plus grande richesse : notre monde intérieur.
Elle sème des graines partout où elle passe pour rendre l’impossible possible et le possible merveilleux.
À la fin de notre échange, Victoria me tend à nouveau une tomate.
Cette fois, elle vient de son potager. Je suis frappée par la saveur de celle-ci.
Encore plus juteuse.
Je comprends qu’à travers cette tomate, c’est une part d’elle qu’elle me fait goûter.
À défaut de pouvoir déguster ses tomates, je vous laisse savourer notre échange.
Merci Victoria ✨
Si vous êtes arrivé jusqu’ici, merci pour votre attention ! (C’est précieux de nos jours ✨)
Comme annoncé au début de la Newsletter, c’est l’heure du sondage :
Et sinon, on se retrouve demain matin pour un nouvel épisode.
Petit heads-up : j’organise demain un jeu concours sur mon compte instagram @lespepettespodast pour vous faire remporter le livre de mon invité : “Investissez votre épargne ! Le livre formation en finances personnelles pour mieux investir votre argent en 6 étapes” (le titre du livre est aussi long que son contenu 😅 mais c’est une vraie mine d’or !)
Tenez-vous prêt.e.s 😉
Pour recevoir la prochaine Édition, si vous n’êtes pas encore abonné.e (vous connaissez la chanson), c’est juste en-dessous :
Merci et à demain ! 😊
Aude
Bravo pour cette newsletter pleine d'humour et d'apprentissages ! Mention spéciale pour le baby shark en pleine rue avec les tracteurs, j'ai beaucoup ri !
Keep going !!
"On ne peut pas maitriser les vagues mais on peut apprendre à surfer", je crois que le surf ça se fait beaucoup par chez toi en plus, et j'ai l'impression que t'es déjà au niveau 2 des cours!! 🏄♀️🏄♀️
Plein de good vibes sur toi!